dimanche 17 mars 2013

Le « socialisme islamique » : rouvrir une perspective

La crise, que connaît le capitalisme, repose une nouvelle fois la question de la sortie de ce système socio-économique apparu il y a plus de cinq cent ans en Europe de l’Ouest. Construit sur le pillage et l’exploitation des périphéries par le centre occidental, sur l’exploitation des masses populaires de ces mêmes centres, durant plus de cinq siècles le capitalisme n’a profité qu’à une minorité de privilégiés.

La crise, qui aiguise les contradictions portées en lui-même par le capitalisme, rend de plus en plus insupportable ce système intrinsèquement mortifère transformant, par un processus de réification, l’homme, la matière et l’esprit en marchandise. De fait, cela rouvre les champs du possible d’une contestation qui, si elle souhaite véritablement être globale, ne pourra se faire uniquement sur un mode symphonique entre tous ceux qui veulent construire un monde répondant à l’exigence éthique d’une justice globale.

Au sein de l’islam cette crise, dont le discours dominant cherche avant tout à mettre en avant l’aspect « financier », a permis de promouvoir la « finance islamique » qui s’était développée depuis plusieurs décennies. Mais cette « finance islamique » s’apparente à une version « halal » du capitalisme financier classique. Les centres impérialistes en crise encouragent cette finance car, en manque de liquidité, ils espèrent, grâce à elle, attirer les mannes financières des pays pétroliers musulmans. Côté musulman, faisant une lecture purement formelle et juridique de l’islam, la majorité des ouléma et des intellectuels ne posent pas la question des maqsid – des finalités – de cette « finance islamique » dont les objectifs ne diffèrent en rien de la finance classique. Comme l’ensemble de l’économie capitaliste, celle-ci est gouvernée par le désir rationnel de maximiser l’accumulation du capital.

Toutefois, les musulmans ne sont pas isolés du reste du monde et, n’en déplaise aux apologètes de la « finance islamique », la question de la sortie du capitalisme se pose à eux comme à l’ensemble de la planète. Evidement, les sociétés musulmanes sont en proies à des contradictions de classes et, comme ailleurs dans le monde, les classes dominantes s’opposent à la remise en cause du capitalisme dont elles retirent les dividendes. Au cours des dernières décennies, cette opposition à la remise en cause du capitalisme s’est souvent appuyée sur une lecture résolument conservatrice de l’islam servant à légitimer un ordre inique. Face à cette lecture conservatrice s’est développée une lecture socialisante visant à la libération nationale et sociale des masses populaires des nations musulmanes. Cela produit une véritable contradiction de classes entre deux lectures de l’islam ayant des finalités sociales opposées. Pour reprendre un terme coranique, l’islam des moustakabirin – des orgueilleux, des dominants – s’opposa à l’islam des moustadhafin – des opprimés – à propos desquels le Coran affirme : « Nous voulions favoriser ceux qui avaient été humiliés sur la terre ; nous voulions en faire des chefs, des héritiers ; nous voulions les établir sur la terre » (1).

Partisans de la seconde perspective, certains intellectuels et certains responsables politiques posèrent les jalons d’une réflexion sur une voie possible de sortie du capitalisme qu’ils appelèrent « socialisme islamique ». Dans la seconde moitié du XIXème siècle, le théologien et leader politique, Djamal ed-Din al-Afghani, qui parlait déjà de la « fonction sociale des Prophètes », posa les jalons d’une réforme sociale radicale dans une perspective socialisante. Poursuivant les réflexions d’al-Afghani, pour les partisans du « socialisme islamique », l’islam est une religion ontologiquement égalitariste qui porte en elle les germes du socialisme. Ce socialisme était directement issu des principes coraniques, de la geste prophétique et de celle de ses compagnons.

Les intellectuels et les responsables politiques s’appuyèrent sur ces références théologiques et historiques pour défendre les thèses d’un « socialisme islamique ». En 1964, Gamal Abdel-Nasser expliquait : « Nous avons déclaré que notre religion était une religion socialiste et que l’Islam a, au Moyen-Âge, réussi la première expérience socialiste dans le monde » (2).

Pour le théologien syrien, Moustapha Siba’i, « le socialisme de l’islam a réussi, au cours du Moyen-Âge, à établir une société socialiste, la première société socialiste du monde » (3).

Le leader pakistanais, Zulfikar Ali Bhutto n’avait de cesse de répéter, dans ses discours, que l’islam était une religion reposant sur le principe d’égalité qui fondait le « socialisme islamique » dont il était l’un des plus ardents défenseurs. Face à ces contradicteurs, en mars 1970, Zulfikar Ali Bhutto affirmait : « L'égalité est un principe cardinal de l'islam. L'égalité est le message de notre prophète. Les Khulafa-e-Rashedeen (4) ont fondé leurs gouvernements sur ce principe. Les gens qui sont opposés à l'égalité ne défendent pas la cause de l'islam » (5).

Si ces déclarations peuvent être critiquées à un niveau formel, il faut les comprendre comme une volonté de légitimation d’une certaine idée du socialisme dans l’univers de référence de l’islam. Il s’agissait de poser les jalons d’une relecture de l’islam allant dans le sens d’une théologie politique socialisante par opposition à une théologie politique capitaliste qui, bien souvent, ne dit pas son nom.

Le « socialisme islamique », idée qui fut à l’origine de nombreuses publications, voulait faire face à un double défit :

1- Ce socialisme spécifique se voulait spécifique et différent des socialismes occidentaux car il se définissait à partir de l’identité spirituelle et civilisationnelle de l’islam et non à partir de référence purement exogène à cette civilisation. Ce socialisme spécifique était intrinsèquement lié aux luttes de libérations nationales et à la dynamique de renaissance nationale-culturelle des pays arabes et musulmans car il était à la fois un moyen d’établir la justice sociale et un moyen d’assurer la souveraineté économique de nations dominées et dépendantes.

2- Le « socialisme islamique » se voulait une réponse aux forces sociales conservatrices, liées à l’impérialisme occidental, qui, dans le monde musulman, cherchaient à disqualifier toute idée de socialisme en l’attaquant comme étant une « idée importée » ou en associant socialisme et athéisme. Centre de la réaction arabe et musulmane, l’Arabie Saoudite joua un rôle particulièrement important dans la lutte contre la diffusion de ce « socialisme islamique » en finançant tous ceux qui lui étaient opposés. L’hégémonie états-unienne sur le royaume n’était, évidement, pas étrangère à cette politique.

L’opposition à toute idée de socialisme dans les mondes arabo-musulmans connut de nombreuses victoires après l’amère défaite de juin 1967 qui ouvrit la porte à une véritable « révolution conservatrice » dans nombre de pays arabes et musulmans. Les conservateurs accusaient les défenseurs du socialisme d’être les premiers responsables de cette tragique défaite. Après la mort de Gamal Abdel-Nasser, en septembre 1970, Anouar as-Sadate mit en place sa politique d’infitah – d’ouverture aux capitaux occidentaux – liquidant les acquis sociaux de la période nassérienne et hypothéquant l’indépendance nationale égyptienne en se plaçant sous tutelle états-unienne. Au Pakistan, Zulfikar Ali Bhutto, qui défendait l’idée de la mise en place d’une forme de « socialisme islamique » dans son pays, fut renversé, juillet 1977, par le général Mohammed Zia-ul-Haq avec le soutien actif des Etats-Unis et de l’Arabie Saoudite. Le 4 avril 1979, Zulfikar Ali Buttho était pendu et avec lui c’était l’idée même de « socialisme islamique » que le général Zia-ul-Haq, et ses puissants alliés, cherchaient à assassiner.

Ces revers, liés aux reculs des mouvements de libération sociaux et nationaux à travers le monde, permirent de mettre entre parenthèses les idées socialistes dans la majorité des pays arabes et musulmans durant les années 1980-1990. Les idées libérales s’imposèrent avec leurs cohortes de privatisations, notamment dans le secteur stratégique de l’énergie, et de reculs des droits sociaux dont les classes populaires furent les premières victimes. Toutefois, comme l’expliquait le défenseur du « socialisme islamique », Moustapha Siba’i : « Le socialisme n’est pas une mode qui passera, c’est une tendance humaine qui s’exprime dans les enseignements des Prophètes, dans les réformes des Justes, depuis les premiers siècles de l’histoire. Les peuples du monde présent – surtout ceux qui son en retard – cherchent à le réaliser effectivement afin de se libérer des sédiments d’injustice sociale et d’inégalité de classe. […] Le but du socialisme, toujours, dans toutes ses écoles, à consisté à empêcher l’individu d’exploiter les capitaux de riches sur le dos des masses humiliés et brutalisées, à confier à l’Etat la surveillance et le contrôle de l’activité économique individuelle, à réaliser enfin la solidarité sociale entre les citoyens de manière à effacer l’indigence, la frustration, l’inégalité excessive des fortunes » (6).

La crise du capitalisme mondial et les expériences en cours en Amérique du Sud, dans des pays comme le Venezuela ou la Bolivie, devraient interroger les musulmans sur le modèle économique qu’ils veulent défendre et adopter. De même, expérience de la Théologie de la Libération dans les nouvelles dynamiques de la gauche sud-américaine, devraient leur poser des questions sur l’éthique anticapitaliste que les « chrétiens de la libération » développent à partir de leur référence religieuse. Cela devrait amener à une nouvelle réflexion sur les finalités de l’économie capitaliste et non plus uniquement à des arguties juridiques formelles visant, par exemple, à contourner l’interdit coranique de l’intérêt. Dans ce cadre, reposer la problématique du « socialisme islamique » pourrait ouvrir de nouvelles perspectives. Loin des slogans démagogiques et les exclusivistes affirmant que « l’islam est la solution », le « socialisme islamique » pourrait être l’un des apports spécifiques des musulmans au débat global sur les voies de sortie du capitalisme.

Notes de lecture :

(1) Sourate 28 – verset 5-6
(2) Balta Paul, Rulleau Claudine, La vision nassérienne, Paris, Ed. Sindbad, 1982, page 131
(3) Siba’i Moustapha, Le socialisme de l’islam, in. Carré Olivier, Seurat Michel, Les Frères Musulmans, (1928-1982), Paris, L’Harmattan, 2001, page 87
(4) Les califes « bien guidés » : dans la tradition sunnite cela désigne les quatre premiers successeurs du Prophète Mohammed, c'est-à-dire Abou Bakr as-Sidiq (632-634), Omar ibn al-Khattab (634-644), Othmam ibn Affan (644-656), Ali ibn Abou Taleb (656-661).
(5) Bhutto Zulfikar Ali, « Socialism is Islamic Equality ».
(6) Siba’i Moustapha, Le socialisme de l’islam, in. Carré Olivier, Seurat Michel, Les Frères Musulmans, (1928-1982), op. cit., page 86-87.

jeudi 14 mars 2013

Les mémoires de Sir Humprey et son rôle dans la formation de l’idéologie wahhabite


Ce soutien passait par la personne de Sir Humphrey, nommé depuis 1710 en tant que représentant de la  Compagnie des Indes par le Ministère britannique des colonies. Il avait appris la langue arabe, les mœurs orientales et la religion islamique lors de ses voyages dans la plupart des pays de la région (Turquie ottomane, Irak, Perse, Egypte).

   Humphrey aurait publié ses Mémoires vers 1734 et l’on y apprend beaucoup de choses sur son soutien à Abdol Wahhab. Il cherchait un homme par lequel il pourrait influer sur les croyances des gens de la région et il vit en Abdol Wahhab un excellent candidat. Il lui garantit donc son soutien financier, moral et politique.

   Les objectifs de Humphrey pouvaient se résumer comme suit:
- Créer un courant d’anathème contre les musulmans, susceptible d’aboutir à la guerre civile et à l’éclatement de l’Empire ottoman
- Créer un marché lucratif d’esclaves musulmans
- Détruire la Kaaba et interdire le pèlerinage (ce qu’Abdol Wahhab n’a pas pu faire)
- Détruire les mausolées, les lieux saints en tant que lieux dits « d’apostasie »
- Diffuser un Coran falsifié, par des ajouts et des retraits (ce qu’Abdol Wahhab n’a pas osé faire)

Idéologie wahhabite
   Dans les Mémoires de Sir Humphrey, on découvre que le Ministère des colonies britanniques a mis sur pied un plan à très long terme pour asseoir la domination britannique sur le monde de l’Islam. Ce plan consiste essentiellement à «diviser pour conquérir et régner». Que l’on considère que ces Mémoires sont apocryphes ou pas, comme d’autres ont considéré les Protocoles des sages de Sion comme une manipulation de la police politique du Tsar, n’a pas tellement d’importance au regard de la pertinence des thèses qu’elles mettent en plein jour.

   Il est toujours troublant de voir combien ces différentes sectes apparues en Islam (Wahhabisme, Ahmadiyya de Mirza Ghulam Qadyani, le bahaïsme, le Shaykhisme…) se rendent mutuellement service et finalement jouent en faveur des intérêts du colonisateur. Cette coïncidence peut être tolérée à un certain point, mais quand on constate qu’elles partagent le même désir d’établir des relations avec l’entité sioniste, le système illuminati, l’administration anglo-saxone et le projet globaliste, il convient de se poser quelques questions incisives.

   Abdol Wahhab s’est inspiré de l’œuvre d’Ibn Tamiyya et de ses disciples Ibn al-Qayyim et Ibn Kathir. Abu al-Abbas Taqi al-Din Ahmad bin Abd al-Halim Harrani Dimashqi, surnommé « Ibn Tamiyya », s’éleva au 8ème siècle de l’hégire contre les superstitions et les innovations (bid’a) établies selon lui par les écoles de pensée islamiques. Mais ses idées restèrent lettre morte pendant plus de cinq siècles jusqu’à l’apparition du wahhabisme.

   Le wahhabisme prétend professer l’Islam véritable en considérant les autres musulmans comme étant égarés et associationnistes. La secte se caractérise aussi par l’usage de la force et par la dureté des comportements de ses membres dans leur effort d’imposer leurs vues aux musulmans.
On peut résumer l’idéologie wahhabite de la façon suivante:
- Anthropomorphisme et métaphore de Dieu avec sa Création: la secte wahhabite considère que Dieu – nous cherchons protection auprès de Dieu – a un corps avec des mains, des yeux, un visage et qu’Il – pureté à Lui- est réellement assis sur le Trône!
- Abdol Wahhab réfute la vénération des saints, l’intercession et la visite des tombes et émet des décrets (fatwa) sur la base de son opinion personnelle. Il considère que la construction de mausolée, la prière dans leur voisinage – fût-ce celle du saint Prophète paix sur lui et sa pure famille – est interdit et qu’il s’agit d’idolâtrie. Dans son livre «Kashf al-Shubuhât» (Exposé des équivoques), Abdol Wahhaab écrit : «l’intercession auprès des morts est une intercession auprès de l’absent et le mort ne peut pas répondre». Il s’appuie sur le verset 13 de la sourate Fatir: (ceux que vous invoquez, en dehors de Lui, ne sont même pas maîtres de la pellicule d"un noyau de datte)
وَ الَّذينَ تَدْعُونَ مِنْ دُونِهِ ما يَمْلِكُونَ مِنْ قِطْميرٍ (13)
- Unicité dans l’adoration: l’intercession auprès des prophètes et des saints de Dieu – tels les saint Imams infaillibles- est considérée comme une idolâtrie en s’appuyant sur le verset 18 de la sourate Jinn:
-  (n"invoquez donc personne avec Allah)
 وَ أَنَّ الْمَساجِدَ لِلَّهِ فَلا تَدْعُوا مَعَ اللَّهِ أَحَداً
 Et également le verset 255 de la sourate La Vache:
(Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission)
مَنْ ذَا الَّذي يَشْفَعُ عِنْدَهُ إِلاَّ بِإِذْنِ
- Irrespect envers le saint Prophète (paix sur lui et sa famille) : Abdol Wahhab prétend que le saint Prophète – paix sur lui et sa famille -  et les saints imams infaillibles – paix sur eux – n’avaient pas accès à la science de l’invisible (‘Ilm al-ghayb) sur la base de versets tels que le verset 59 de la sourate bénie An’am:
- (C"est Lui qui détient les clefs de l"Inconnaissable. Nul autre que Lui ne les connait)
وَ عِنْدَهُ مَفاتِحُ الْغَيْبِ لا يَعْلَمُها إِلاَّ هُ
- Anathème contre les musulmans (non-wahhabites)

Origines de la secte, politiques wahhabites et soutiens inattendus


  Il existe une polémique au sujet des origines du wahhabisme. Une thèse est émergée lors de la publication des mémoires de Sir Humpher (ou Humphrey) par les allemands pendant la seconde guerre mondiale par le journal Der Spiegel et par un journal français.

   Certains y voient un faux – forgé par Ayyub Sabri Pasha dans son ouvrage Mir’at al Harramin, écrit entre 1933 et 1938 – consistant à accuser l’Empire britannique de vouloir affaiblir l’Empire ottoman (ce que peu de personnes oseraient démentir): il ne s’agirait donc que d’une grasse manipulation de la part des ottomans pour ternir l’image des britanniques.

   L’alliance d’AbdolWahhab et d’Al Saoud a bénéficié du soutien du Foreign Office britannique, qui y voyait l’occasion de défier la domination ottomane sur les lieux saints de l’Islam.
Certains, comme l’historien canadien David Livingstone, considère que la création du Royaume d’Arabie saoudite en 1932 constitue la récompense tant attendue des services rendus par la famille saoudienne au projet anglo-saxon de domination sur la péninsule arabique.
   En 1933, le retour de bons offices se fera par l’octroi d’une méga-concession à la “California Arabian Standard Oil Company” (Casoc), une filial de la “Standard Oil of California (Socal), ancêtre de Chevron, dirigée alors par l’agent des Rothschild et de Rockefeller.

   Saoud était en fait l’homme de lige des anglo-saxons pour assurer leurs intérêts pétrolifères dans la péninsule arabique. Il s’agit d’une technique éprouvée: on trouvait un interlocuteur conciliant qui devait négocier en façade au nom d’un pays, car il détenait en apparence plus de légitimité que les grandes sociétés occidentales. On se rappelle également des tractations menées par Callouste Sarkis Gulbenkian pour représenter les intérêts ottomans dans l’Iraq Oil Company, puis dans le consortium occidental qui lui succéda et où il tira 5% des parts.

Complicité supposée saoudienne avec le sionisme
   Certains auteurs n’hésitent pas à établir une complicité de fait entre la famille saoudienne, qui supporte le wahhabisme, et le plan sioniste. Ils s’appuient pour ce faire sur la généalogie de Saoud, qui remonterait à un juif originaire de Bassora appelé Mordakhai, malgré la généalogie officielle apparemment falsifiée par Mohammad Amin al-Tamimi en Egypte en 1943 pour la somme de 35000 pounds livrées par l’ambassadeur saoudien en poste au Caire: Ibrahim al-Fadel.

   L’accusation de complicité saoudienne avec le sionisme peut également s’appuyer sur les déclarations et les actes du régime saoudien: le roi Faysal al-Saoud déclare au Washington Post le 17 septembre 1969: «nous la famille saoudienne, sommes les cousins des juifs: nous sommes en total désaccord avec tout arabe ou toute autorité islamique qui se montre hostile aux juifs. Mais nous devons au contraire vivre en paix avec eux. Notre pays est le sommet de la fontaine d’où les juifs ont émergé puis leur descendants se sont répandus à travers le Monde».

   Le conseiller juridique saoudien Hafez Wahabi, dans son livre Peninsula of Arabia, narre le récit suivant: quand des membres de la tribu Mathir vinrent intercéder en faveur de leur chef emprisonné, Faisal al-Darwish, le roi Abd al-Aziz al-Saoud tua le shaykh et utilisa son sang pour faire les ablutions avant de faire sa prière. Le crime reproché à Darwish par Saoud était sa critique d’une déclaration préparée avec les Anglais octroyant la Palestine aux juifs sionistes lors de la rencontre dans l’oasis d’Al-Aqir à l’Est de la péninsule en 1922, entre Abd al-Aziz, Sir Percy Coks et le Major Moore. Le traité d’Al-Aqir définit entre autres les frontières entre l’Irak, le Kuwait et l’Arabie (saoudite).

Histoire de l’émergence du wahhabisme



   Le wahhabisme est une secte, se rattachant à l’Islam, apparue vers 1745 (1124 h.l) dans la péninsule arabique. Bien qu’issue de prime abord du hanbalisme, elle s’en distingue et des autres écoles islamiques sur nombres de questions dogmatiques et jurisprudentielles. Le wahhabisme fut nommé ainsi d’après son fondateur «Mohammad bin Abdol Wahhab Tamimi» (1703-1792), né en 1703 à Uyaynah dans la province du Najd. L’intention de ce dernier était de ramener l’Islam à sa pureté d’origine. Ses fidèles prétendent rejeter toute tradition extérieure au Coran et à la sunna et refusent le culte des saints.

   On doit le néologisme  «wahhabisme» (wahabiyya en arabe) à Suleyman ibn Abd al-Wahhâb, le propre frère du fondateur de cette doctrine, qui la dénonça en se fondant sur les écrits de Ibn Taymiyya dans son ouvrage intitulé « Les foudres divines réfutant le wahhabisme" (Al-sawaiq al-ila-hiyya fi al-radd ala al-wahabiyya).

Brève biographie du fondateur: Mohammad bin Abdol Wahhab
   Son père était un cadi, un juge, et son grand-père Soulayman ibn Ali le savant de Nejd de son époque. Mohammed apprit le Coran par cœur à l’âge de dix ans et étudia le fiqh hanbalite. Sa mémoire lui valut l’admiration de son père. Le jeune homme entreprit de voyager pour acquérir une certaine culture. Il sillonna tout d’abord la région du Nejd même, puis se rendit à La Mecque où il étudia auprès de savants. Il continua son périple vers Médine où il reçut l’instruction du cheikh Abdullah ibn-Ibrahim bin Sayf Al-Shammari.
Le fils de ce dernier, Ibrahim Al-Shammari, lui apprit les règles de l’héritage et lui fit rencontrer le cheikh Mohammed Hayat al-Sindi, avec qui Mohammed apprit les sciences du hadith et ses rapporteurs (ilm ar-rijal). Le cheik lui décerna l’autorisation d’enseigner les livres principaux tels que le sahih al-Bukhari, sahih Muslim…
   De là, il alla à Bassora, d’où il fut expulsé par les habitants en raison de ses idées. Il se rendit alors à Harimla dans le Najd où son père résidait.

   Ibn Abdol Wahhab n’hésitait pas à critiquer la religion des habitants de la région et son père en vint à l’empêcher de prêcher. Son père était peiné par son fils et mettait constamment en garde ses fidèles contre les idées de son fils.
Son frère Abdollah écrivit un livre pour en réfuter la doctrine. Nombreux sont les savants sunnites qui ont écrit en réfutation de sa doctrine.
   Parmi les savants hanbalites, on citera son autre frère Solayman bin Abdol Wahhab. Parmi les savants sunnites de Syrie, on peut citer Al al-Shati, Shaykh Abdol Quddussi Nablusi. Après le décès de son père, il devint encore plus audacieux dans sa critique du crédo musulman et dans l’exposé de sa doctrine.

   En rentrant à Uyaynah, Abdol Wahhab décréta que Othman bin Ahmad Mo’ammar, alors maire de la ville, devait être le roi de la province du Najd. Il s’attira ainsi les sympathies du potentat, qui accéda à sa demande de détruire la tombe de Zayd bin Khattab. Sa doctrine prit alors une nouvelle dimension.
Quand l’information parvint au gouverneur de Ihsa et de Qatif, Solayman bin Mohammad bin Aziz, il ordonna à Othman d’exécuter Abdol Wahhab. Au lieu d’obéir, il en informa AbdolWahhab et lui ordonna de quitter la ville.

   Il se rendit à Dar’iyya, proche de l’actuelle Ryadh, où «Mossaylama le menteur» avait autrefois prétendu à la prophétie.
   Le gouverneur de Dar’iyya à l’époque était Mohammad bin Saoud, de la tribu de «’Unayza». Il s’agit de l’ancêtre de la famille saoudienne actuellement au pouvoir en Arabie. Abdol Wahhab lui fait alors une proposition: régner sur le Najd en contrepartie de quoi bin Saoud lui devrait allégeance et s’engagerait à répandre sa doctrine dans les territoires conquis. Ils conclurent cette alliance en 1744. Selon les termes de l’alliance, concrétisée par le mariage du fils d’ibn Saoud avec la fille d’ibn Abdolwahhab, les deux hommes se promirent une aide mutuelle pour que l’un enseigne la "vraie" religion et que l’autre œuvre à la réunification des émirats. L’idéologie d’ibn Abdelwahhab servirait en s’appuyant sur la nouvelle doctrine à établir la légitimité de la domination des Al-Saoud sur les tribus arabes voisines.

   Ibn Saoud mobilisa une armée puis écrit une lettre aux gouverneurs et aux juges des autres villes du Najd, leur ordonnant de lui prêter allégeance. Certains obtempérèrent et d’autres choisirent le silence. Bin Saoud commença les hostilités et tua nombre de musulmans, monothéistes adeptes de la foi du prophète Mohammad bin Abdallah –paix sur lui et sa pure famille - jusqu’à devenir le chef du Najd.

   Abdol Wahhab mourut en 1792 (1206) mais sa nouvelle secte lui survécut, grâce notamment au soutien de la famille séoudienne. 

VAGUE BLANCHE : STOP A LA PROPAGANDE DE GUERRE CONTRE LA SYRIE ET SON PEUPLE


Une vaste campagne de propagande de guerre est lancée contre la Syrie par des ONG des politiciens des "personnalités" du monde des arts et du spectacle pour conditionner les Français à accepter la décision politique de saboter toute tentative de négociation intersyrienne pour justifier la fourniture d'armement lourd aux mercenaires djihadistes ALS Al Nusra Al Qaeda et consorts prélude à une intervention militaire étrangère en Syrie. Cette campagne intitulée STOP sera relayée non stop par les médias publics - une premiere des médias publics devenant ouvertement des organes de propagande de guerre - et privés. Français ne vous laissez pas duper pas ses loups déguisés en agneaux ses va- t-en guerre, réagissez : STOP A LA PROPAGANDE DE GUERRE STOP A L'INGERENCE COLONIALE EN SYRIE 



Cette vaste propagande de guerre va démarrer le 1er Mars durer 20 jours et culminera par un rassemblement prévu le 15 Mars devant le Panthéon à Paris sous l'appellation "vague blanche". D'autres rassemblements devraient avoir lieux dans d'autres villes et d'autres pays. 

A l'initiative de cette campagne de propagande de guerre la photographe française Sarah Moon et Béatrice Soulé droit de l'hommiste avec le soutien des ONG va-t-en guerre telles la FIDH, Amnesty International, et Human Rights Watch, soumis au dictat de leurs donneurs d'ordre et bailleurs de fonds Département d'Etat, CIA et consorts. 

Une vingtaine de petits films de 2mn maximum tournés par " des citoyens syriens" - enterrements d'enfants morts, d'un "journaliste citoyen" tué, images de bâtiments bombardés voire des images plus crues - tout ceci avec accompagnement sonore de voix, commentaires, musique, et poèmes de personnalités associées à cette vaste campagne de propagande de guerre seront diffusés tels des spots publicitaires. 

Vont participé à cette vaste campagne de propagande les chaînes publiques - une première que ces chaînes publiques soient utilisées ouvertement à ces fins -France 24, TV5Monde, LCP, des sites internet tels celui du quotidien Liberation, Rue 89, Mediapart, Dailymotion, ou le Nouvel Observateur. Radio France elle-même va relayer cette campagne de propagande de guerre. Sans oublier l'agence de propagande de guerre au service de la pilitque étrangère des gouvernements français - quelque soit l'occupant de l'Elysée- l'AFP. 

Les "personnalités" qui ont décidé de prêter leur concours à cette campagne flagrante de propagande de guerre visant à manipuler les Français sont (liste non exhaustive fournie par l'AFP): 

Robert Badinter, Emmanuelle Beart, Jane Birkin, Christian Boltanski, Jean Claude Cassadesus, François Cluzet, Daniel Cohn Bendit, Bertand Delanoe, Monseigneur Gaillot, Emilie Loizeau ouy Michel Picoli. 

Ces personnalités ont été photographiées avec un tissu blanc sur lequel est inscrit le mot "STOP" ce tissu blanc étant l'image de marque choisie pour cette campagne de propagande de guerre. Stéphane Hessel avait semble-t-il donné son aval pour participer à celle-ci. Son décés - paix à son âme- lui aura évité de cautionner une telle "mascarade pacifique" dissimulant grossièrement un appel à la guerre contre un état souverain et son peuple. En espérant que ces manipulateurs n'utilisent pas son décès pour faire la promotion de leur campagne de propagande de guerre. 

Quant on sait avec quelle dextérité les mercenaires combattant en Syrie manipulent les photos vidéos ect... pour leur propagande quotidienne sur internet on peut avoir de gros doutes sur ces documents soit disant tournés par des "citoyens syriens" et qui vont donc être diffusés non stop comme des spots publicitaires à partir du 1er Mars. 

En ce qui concerne l'organisatrice de cette propagande de guerre en images, Sarah Moon, voilà ce que l'on trouve sur la biographie qui lui est consacrée sur Wikipédia : 

"Sarah Moon est une photographe française née en 1941 d'une famille juive contrainte à quitter la France occupée. Elle rejoint l'Angleterre et y étudie le dessin. Sarah Moon exerce alors la profession de mannequin de 1960 à 1966, et se tourne vers la photographie à partir de 1970. Elle devient célèbre pour sa campagne de publicité pour Cacharel 1. Dans son travail pour la mode, elle a su montrer les femmes sous un angle particulier du fait de sa relation avec les modèles dont elle a partagé l’univers pendant sa jeunesse. Les regards et les attitudes qu’elle a su capturer laissent apparaître dans ses clichés une certaine complicité qui l’a distinguée des hommes dans la photographie de mode. 

Après 15 ans de travail dans la mode, répondant aux commandes de nombreuses marques telles que le magazine Vogue, les Maisons de Haute Couture tel que Chanel ou Dior, la carrière de Sarah Moon prend un tournant lorsque l’artiste décide de se consacrer davantage à une photographie plus personnelle encore, plus introspective et cette fois, purement artistique. ...Ce qui est avant tout marquant dans l’œuvre de Sarah Moon, c’est son rapport à la fiction. Depuis ses premiers clichés, les photographies de Sarah Moon n’ont eu de cesse d’illustrer un certain désir de détachement de la réalité...Sarah Moon a souvent pris le conte pour sujet, prolongeant ainsi ses autres thèmes de prédilection que sont l’enfance et l’imaginaire...."
 

En ce qui concerne Béatrice Soulé auto proclamée défenseuse des droits de l'homme depuis 1981 elle produit et réalise des documentaires musicaux. Elle crée aussi des événements télévisuels avec sa propre société de production. 

A l'évidence il s'agit d'un montage médiatique de propagande de guerre contre la Syrie et son peuple par deux "illustres inconnues" qui ont décidé d'exploiter le bain de sang en Syrie pour se faire connaître 

Honte à ces prédatrices de la pire espèce ! 

Qui est derrière l'initiative de Sarah Moon et Béatrice Solé qui n'ont aucune qualification n'étant ni correspondante ni photographe de guerre et n'ayant aucune expérience de terrain de ce qui se passe en Syrie actuellement ? 

Qui a décidé de se servir des médias publics pour une telle campagne de propagande de guerre ? 

Qui finance cette campagne de propagande de guerre ? 

Combien cela coûte-t-il aux contribuables français ? 

Les objectifs sont clairs faire accepter par les Français : 

le sabotage des négociations envisagées et soutenues par la Russie la Chine L'Iran entre le gouvernement syrien et les opposant inclus ceux qui combattent; 

la décision politique à venir de fourniture d'armement lourd aux mercenaires djihadistes ALS Al Nusra Al Qaeda et consorts prélude à une intervention militaire étrangère en Syrie. 

Français ne soyez pas dupes réagissez : 

STOP A LA PROPAGANDE DE GUERRE 

STOP A L'INGERENCE COLONIALE EN SYRIE 

Alliance Juive Sioniste Fasciste Netanyahou Lieberman Pour Attaquer L'Iran Déclencher Une 3ème Guerre Mondiale



L'annonce de l'alliance juive sioniste fasciste Netanyahou Lieberman pour les prochaines élections législatives en Israël en début d'année prochaine sonne la fin du semblant de Démocratie au sein du régime sioniste, les deux extrémistes visant les pleins pouvoirs pour attaquer l'Iran déclencher une guerre régionale qui dégénèrera en guerre mondiale. Hollande doit recevoir Netanyahou la semaine prochaine à l'Elysée. Le peuple de France doit leur faire savoir que le Fascisme Juif Sioniste au même titre que tout autre Fascisme sera combattu avec la plus grande fermeté. 



Actuellement Netanyahou dirige le gouvernement le plus extrémiste que l'entité sioniste ait jamais eu pire encore que sous Ariel Sharon. Toute son action politique vise à réduire le semblant de démocratie qui subsiste au sein de l'entité sioniste. 

Netanyahou n'a pris aucune décision allant dans le sens d'une possible paix au Moyen Orient au contraire il s'est spécialisé dans les déclarations guerrières les plus outrancières et son arrogance vis à vis de l'Administration américaine lui vaut de sérieuses inimitiés qui le moment venu se manifesteront ouvertement notamment au sein de l'armée US qu'il aimerait pourtant voir lui obéir au doigt et à l'oeil pour attaquer l'Iran. 

Lieberman est un fasciste ultranationaliste laïc de la pire espèce ne respectant aucune règle démocratique. Il représente la frange israélienne la pire dans son fanatisme imbécile à égalité avec les colons extrémistes religieux juifs. C'est un Kahaniste convaincu il a d'ailleurs fait parti du parti Kahane avant que celui ci ne soit interdit en Israël en 1988. Mais il reste attaché à l'idéologie juive fasciste de Kahane qui a émigré aux USA ensuite où il a été assassiné. Son parti a été interdit là bas de même que la Ligue de Défense Juive un avatar du Kahanisme alors même que cette même LDJ bénéficie ici en France de la protection inconditionnelle du ministère de l'intérieur de Sarkozy à Valls. 

Depuis que le tandem Netanyahou Lieberman dirige l'entité sioniste ils ont institutionnalisé le racisme et l'Apartheid. La haine de l'Arabe s'inscrit partout sur les murs et les agressions racistes se sont multipliés. Le respect des droits de l'homme, des minorités est systématiquement bafoué le tandem n'a qu'une seule chose en tête déclencher une guerre régionale. Pour cela il leur faut avoir les coudées franches au gouvernement ce qui n'est pas le cas aujourd'hui d'où la décision de Netanyahou d'organiser des élections législatives anticipées et de s'allier avec Lieberman. 

L'objectif politique est en effet d'avoir un "super parti" à la tête du gouvernement qui ne sera plus tributaire de ses alliances avec des petits partis religieux - qui profitent de la proportionnelle pour monnayer leur adhésion à la ligne gouvernementale - pour décider des prochaines guerres contre les pays voisins. 

Netanyahou est à la tête du Likoud un parti raciste anti démocratique fondé en 1973 en regroupant le parti d'extrême droite révisioniste Herut avec d'autres partis le Gahal et des partis sionistes du centre. Comme premiers ministres appartenant au Likoud d'anciens terroristes juifs sionistes de l'Irgoun Menachem Begin, Yitzhak Shamir. 

Lieberman a milité au sein du Likoud. En 1999 il a crée son propre parti d'extrême droite ultra nationaliste raciste révisionniste Yisrael Beiteinou qui s'appuie largement sur les votes des Russes venus coloniser la Palestine dans les années 90 dont une partie ne sont pas Juifs selon la Loi Juive ultra orthodoxe. 

Netanyahou et Lieberman sont tous deux des inconditionnels du révisionniste Jabotinsky un Juif sioniste fasciste prônant la suprématie juive en Palestine par la force. Au pouvoir sans restriction libérés des alliances avec les petits partis ils feront voter des lois racistes telle celle exigeant des citoyens israéliens inclus les Palestiniens arabes de faire allégeance à un "état juif". 

Netanhyaou et Lieberman sont tous deux de fervents défenseurs d'une attaque israélienne contre les installations nucléaires iraniennes peut importe que cela déclenche une guerre régionale et pire une 3ème guerre mondiale. 

Le "super parti" Likoud/YisralBeiteinou au pouvoir avec le tandem Netanyahou Lieberman vise à détruire toute opposition intérieure à une guerre contre l'Iran car une fois élu Netanyahou pourra justifier une telle guerre en disant qu'il a reçu mandat de la majorité des électeurs pour se faire. La répression s'abattra contre les quelques rares Juifs israéliens qui tentent encore de défendre une politique de paix certains Juifs modérés choisiront alors de partir laissant le noyau dur fasciste détruire de l'intérieur la "seule démocratie " au Moyen Orient. 

En annonçant cette alliance Netanyahou a définitivement abandonné tout recentrage et montrer son vrai visage celui d'un Juif Sioniste Fasciste tout comme son successeur potentiel Lieberman qui en acceptant le duo politique vise en fait la place de premier ministre. 

A l'évidence si les électeurs israéliens votent massivement pour cette alliance - selon un sondage récent 58% des Juifs israéliens disent que la politique d'Israël c'est de l'Apartheid et 69% l'approuvent - les ministères seront pris d'assaut par les plus extrémistes des Juifs Sionistes dont certains appartiennent à des courants religieux messianiques fanatiques qui sont au Judaïsme ce que les Islamistes radicaux sont à l'Islam. 

Les Juifs Sionistes ont activement participé au déclenchement de la 2ème guerre mondiale en menant une campagne de boycott de l'Allemagne et des produits allemands provoquant la colère d'Hitler contre les Juifs avec les conséquences que l'on connaît une vérité historique largement occultée par le "culte de l'Holocauste". 

Les Juifs Sionistes avec à leur tête deux extrémistes fascistes Netanyhaou et Lieberman dont l'ambition politique c'est d'attaquer l'Iran quoiqu'il arrive sûrs d'être soutenus par les US " à postériori" risquent d'activer la 3ème guerre mondiale si personne ne les empêche. 

Netanyahou doit être reçu par Hollande à l'Elysée. 

Le peuple de France doit leur faire savoir que le Fascisme Juif Sioniste au même titre que tout autre Fascisme sera combattu avec la plus grande fermeté. 

mercredi 13 mars 2013

Les sept priorités du Musulman


La vie est un des plus beaux présents divins. Elle nous permet de connaître Allah, s’en approcher et de se préparer à Sa rencontre. Chaque jour compte et doit être utilisé pour préparer cette rencontre. Dés lors, quelques priorités s’imposent dans l’organisation de la vie, notre « monture » pour l’au-delà. 
1- Commencer, sans tarder, à apprendre le Coran, à le comprendre et à le méditer. La fréquentation de la Parole d’Allah doit figurer parmi nos activités quotidiennes les plus urgentes. Le travail sur le Coran englobe la récitation (tilāwa), l’apprentissage par cœur, (ḥifẓ) et la méditation (tadabbur, tafakkur). Le Coran est la parure qui agrémente nos jours. Il est la Parole transcendante qui illumine notre petite histoire, éphémère. 
2- Observer les cinq prières, et dans la mesure du possible, à temps et en groupe dans les Demeures d’Allah. Cinq fois dans la journée, l’on se dirige vers Dieu pour Lui demander aide et secours, Lui exprimer la sincère ‘ubūdiyya (iyyāka na‘budu wa iyyāka nasta‘īn). Chaque prière sera alors perçue comme une ultime rencontre, un adieu de la vie, mais aussi une source d’espoirs, d’amours éternelles et des joies apaisantes.
3- Renforcer le lien vivant avec le Bienaimé, sayyidunā Muhammad, sallā Allahu ‘alayhi wa sallam. La vivacité de ce lien se renforcera par la récitation des hadiths, le rappel de son comportement exemplaire, la prière sur lui avec le cœur et l’esprit, amour et humilité ; se rappeler les belles scènes de sa noble vie…Bref, vivre avec lui comme s’il faisait partie de nous-mêmes, de notre famille (Il est notre Père spirituel) et de l’existence. N’est-il pas la joie de vivre ? 
4- Consacrer un moment de la journée pour parler d’Allah, de Son Messager, et de la religion à autrui. Cette mission de diffusion, (našr) ne doit nullement se confondre avec le prosélytisme primitif. Il s’agit de faire aimer la religion, par un comportement quotidien empreint de bonne moralité et de sincérité. Etre l’ambassadeur du Vrai et l’envoyé de l’Envoyé d’Allah pour répandre le vrai...
5-Etre en relation permanente avec les autres croyants. L’individualisme est, dans la voie vers Allah, un vice mortel. Seule la fraternité sincère et continuelle irriguera nos consciences dans ce désert de matérialités.
6-Travailler sur soi pour se pencher sur les maux de l’ego (nafs), aussi nombreux soient-ils. C’est mener un doux combat, progressivement, contre les maux qui empoisonnent la vie intérieure et empêchent la découverte des trésors divins enfouis en nous.
7-Travailler avec la famille, autre présent divin parmi les plus beaux. Allah est Celui qui réunit les membres de la famille. Il est entre eux. Les enfants s’élèvent par et pour l’amour. Le Prophète dit : « Inculquez à vos enfants trois vertus : L’amour du Prophète, l’amour de Sa famille et la récitation du Coran ».
 Pour définir ces sept priorités, nous nous sommes fondés sur le verset : « wa idhā faraġta fa-nṣab », (lorsque tu finis, tu avances..) ainsi, que sur un hadith dont la teneur est la suivante : « Lorsque le Prophète rentrait chez lui, il partageait son temps en trois parties (égales ?) : une partie dédiée à son Seigneur, passée dans l’adoration, la récitation du Coran et les invocations ; une partie pour lui-même, divisée en deux sous-parties : une pour le repos et l’autre pour aider les gens à gérer leurs affaires ; une troisième partie pour sa famille. L’emploi du temps du Prophète était entièrement dédié à Allah. Il ne voyait que Lui et n’œuvrait que pour Lui. La vie, la famille et les gens n’étaient que prétexte à la recherche de la 
Satisfaction d’Allah. Celui-ci lui aura donné jusqu’à ce que le Prophète en soit satisfait. « wa la-sawfa u‘tika Rabbuka fa-tardhā »…